Un feu échappé des jours d’antan dans l’ouest
Un nuage de poussières rouait à travers les prairies. Le son de tonnerre devenait de plus en plus fort et le sol a commencé à trembler. Tout à coup, ils ont apparu dans l’horizon.
Des bisons! Des centaines! L’air était rempli d’une panique pendant qu’ils s’approchaient et des milliers de sabots ont tout détruit dans leur chemin.
En 1870, 3 000 bovins se sont enfuis à la débandade pendant qu’on les dirigeait du Texas le long du Chisholm Trail. Les animaux avaient été effrayés par la foudre.
Les débandades sont rares de nos jours. Les grands espaces ont maintenant des clôtures et autres barrières pour contenir le bétail. Mais il est aussi important de nos jours que les agriculteurs ou éleveurs comprennent le comportement et les instincts des animaux – sauvages ainsi que domestiques – qu’il y a 130 ans.
Les animaux sont liés à un sur cinq des blessures subies en milieu agricole. Les blessures les plus communes chez les enfants impliquent les animaux. Les animaux peuvent mordre, donner un coup de pied, griffer, donner un coup de bec, encorner, mâcher et marcher sur les gens. Ils peuvent aussi coincer une personne près d’une barrière, d’un bâtiment agricole, d’une machine ou d’un autre objet.
Les dangers animaux de nos jours
La différence de taille donne souvent l’avantage aux animaux sur les humains. Une vache moyenne pèse plus de 1 000 livres (455 kg), autant qu’une petite voiture. Et quand il s’agit d’enfants, les animaux ont évidemment l’avantage!
Les animaux peuvent aussi avoir un avantage sur les humains dans leur aptitude à voir, entendre et sentir. Par exemple, les vaches ont un champ de vision de presque 360º, ce qui veut dire qu’elles peuvent presque tout voir derrière elles sans tourner la tête. Les mouvements rapides, que tu crois qu’elles ne voient pas, peuvent les effaroucher. Les poules et dindes, à cause de leur bon sens d’ouïe, peuvent aussi s’effrayer facilement.
Comme les humains, les animaux ont des tempéraments différents. Quelques espèces exotiques, comme les émous, peuvent être très méchants et becqueter des choses sans raison apparente. Même chez la même espèce, quelques animaux présentent un comportement difficile. Un porc peut être entêté ou agressif, tandis qu’un autre est généralement amical.
La plupart du temps, les animaux s’enfuient ou attaquent quand ils sont surpris, effrayés, malades, ou quand ils ont faim. Mais, comme dans le cas d’une débandade, elles peuvent avoir des réactions très imprévisibles.
Voici Quelques Chiffres
Les habitudes des animaux – bonnes ou mauvaises?
Les animaux ont leurs habitudes. Les vaches se rassemblent autour de l’étable juste avant l’heure de la traite. Ton chien court à son assiette d’alimentation quand il entend qu’on ouvre le sac d’aliments. Les habitudes sont un type de comportement acquis qui aide les animaux à s’adapter à leur environnement et rester à l’aise. La compréhension des habitudes d’un animal peut aider les gens à rester en sécurité.
Animaux sociaux. Ces animaux sont accoutumés à vivre dans un groupe. Quand ils sont seuls ils peuvent se sentir perdus, tristes, effrayés ou agités. Un exemple serait les bovins laitiers, les chevaux ou les dindes. Quand ils sont isolés, ils sont facilement ennuyés par des mouvements soudains ou des choses qui ne les dérangeraient pas normalement. Le plus de temps qu’ils passent seuls, le plus ennuyés qu’ils deviennent.
Les animaux sociaux établissent des relations aussi avec leurs soignants. Un cheval qui suit les directives d’un adulte qui le soigne ne prête pas attention aux mêmes mots prononcés par une autre personne.
Instincts maternels. Tous les animaux domestiques ont des sentiments forts envers leurs jeunes. C’est un comportement de survie parce qu’il les aide à protéger les membres les plus vulnérables de leur groupe. Les animaux deviennent souvent agressifs juste avant et après l’accouchement.
Protection territoriale. Les animaux domestiques essaient de protéger le lieu où ils vivent et mangent. Même chose avec les animaux sauvages. C’est pour cette raison qu’un chien grogne contre d’autres animaux, même ses chiots, pendant qu’il mange.
Attention aux signes d’avertissement
La plupart des animaux donnent des signes d’avertissement quand ils sont fâchés, ennuyés ou prêts à attaquer. Des signes d’avertissement communs sont:
Les soignants apprennent le comportement d’un animal particulier et remarquent les signes de difficulté. À mesure que tu passes plus de temps avec les animaux, tu pourras aussi remarquer leurs signes.
MORDS dans la sécurité
Quand tu es inquiet ou effrayé, tu as envie peut-être de brailler ou hurler. Les animaux mordent. Malheureusement, ce sont quelquefois les gens qui sont mordus. On estime qu’entre un et trois millions d’Américains sont mordus chaque année par des animaux, le plus souvent par les chiens. Environ un tiers des morsures d’animal arrivent aux enfants.
Bien que les animaux utilisent les dents pour l’autodéfense, la fonction la plus importante des dents est pour manger. On peut apprendre beaucoup sur le régime d’un animal en regardant ses dents.
Les animaux qui mangent la viande s’appellent les carnivores. Leurs dents sont très grandes et comprennent quatre dents longues et pointues qui s’appellent les canines. Les animaux qui mangent les insectes s’appellent les insectivores. Ils ont des dents carrées avec des bords spéciaux pour rompre l’exosquelette dur d’un insecte. Les animaux qui mangent les plantes s’appellent les herbivores. Ils ont des incisives aigües au devant de la bouche, pour ramasser les feuilles. Les molaires à l’arrière de la bouche écrasent les feuilles pour une meilleure digestion. Les animaux comme les serpents qui avalent leur proie toute entière s’appellent des déglutitors. Leurs dents ont une forme conique, sont très aigües et sont orientées vers l’arrière de la bouche. L’animal les utilise pour tenir la proie en place jusqu’à ce qu’il la mange. Les animaux qui mangent les plantes et la viande s’appellent les omnivores. Comme toi, ils ont une variété de dents, des canines, incisives et molaires.
Suis ces règles avec les animaux :
Puisque nous partageons le monde avec les animaux, cela ne doit pas nous surprendre que nous partageons aussi quelques maladies. Cela pourrait s’avérer vrai surtout dans les régions rurales et les fermes. Les maladies qui peuvent être transmises entre les humains et les animaux s’appellent des maladies zoonotiques.
Une place dans l’histoire
Les maladies zoonotiques ont façonné notre histoire. La Peste noire, appelée aussi la Peste, a ravagé l’Europe et l’Asie des années 1300 aux années 1600. Elle a tué un quart à un tiers de la population entière. La maladie était portée par les puces des rats aux humains.
Pendant la Première Guerre mondiale, la grippe espagnole a tué plus de soldats que la guerre. On estime que 40 millions de personnes étaient victimes de la maladie, ce qui a aidé à terminer la guerre. On l’a renommé la grippe porcine quand les scientifiques ont découvert qu’elle était causée par un virus apporté par les porcs.
En 1996 plusieurs personnes en Grande Bretagne sont mortes d’une souche de la « maladie de la vache folle » (encéphalopathie bovine spongiforme). On croit que les cerveaux d’animaux infectés étaient dans le boeuf mangé par ces personnes. Aucun décès humain n’était signalé au United-States.
Dans la ferme
La rage. C’est probablement la maladie zoonotique la mieux connue et la plus crainte. On peut traiter les gens qui ont été exposés à la rage, mais la maladie est toujours mortelle quand les symptômes se manifestent. La possibilité d’être atteint de la rage au Canada est plus faible qu’autrefois parce que plus de gens en ont entendu parler et les lois exigent que les animaux domestiques soient vaccinés. Mais il est toujours important de prendre garde aux animaux sauvages qui manifestent un comportement étrange.
De nos jours la rage s’associe aux morsures de chat et de mouffette, et quand les agriculteurs et vétérinaires vérifient les bovins qui salivent. On estime que jusqu’à 18 000 personnes ont besoin d’un traitement contre la rage chaque année aux États-Unis.
La lambliase. Cette maladie est causée par de petits animaux unicellulaires dans l’intestin d’animaux et d’humains. Les organismes se trouvent dans la crotte et peuvent être transportés par les courants d’eau ou l’eau en crue. La lambliase peut causer une fièvre, la nausée et des douleurs de l’estomac pendant plusieurs jours.
La maladie de Lyme. La maladie de Lyme est causée par des bactéries portées par les chevreuils et tiques, et il y a beaucoup de documentation à ce sujet. Dans les espaces boisés où les tiques sont probablement présentes, on conseille aux gens de porter une chemise à manches longues et un pantalon avec les jambes rentrées dans les chaussettes. C’est aussi une bonne idée d’utiliser un répulsif contre les tiques et de se faire examiner pour les tiques quand on quitte un espace boisé.
Rataplan
Une bonne façon de prévenir de nombreuses maladies est de se laver les mains après avoir touché n’importe quel animal. Voici une méthode toujours réussie : 1) chante une strophe de ta comptine préférée pendant que tu te savonnes les mains. 2) Sois sûr de laver le dos des mains et les ongles. 3) Rince les mains avec de l’eau propre et sèche-les avec une serviette propre.
Le MYSTÈRE du « Raton laveur fou »
Marie s’est cachée derrière les arbustres dans l’arrière-cour. Aujourd’hui elle prendrait le voleur en flagrant délit! Marie avait déjà rempli la mangeoire à oiseaux trois fois cette semaine. Personne de sa famille n’avait vu d’oiseaux. Mais les graines de tournesol disparaissaient mystérieusement chaque jour. Le bandit laissait seulement une pile sale de coques.
À ce moment elle a entendu un bruissement dans l’herbe. Quelque chose à poil, de la taille d’un chat, s’est approché pesamment de la mangeoire, s’est dressé sur les pattes arrière et a commencé à manger les graines. C’était un raton laveur!
Marie a saisi une pierre et était prête à la lancer, quand elle s’est souvenue que la seule fois qu’elle avait vu un raton laveur était au soir et qu’ils sont nocturnes. Ils restaient d’habitude à côté de l’étable. Marie a déposé la pierre et s’est précipitée à la maison pour chercher son papa.
« Marie, tu es une bonne détective, a dit son père en regardant le raton laveur errant. On ne devrait pas voir des ratons laveurs pendant la journée. Je guette les animaux étranges depuis le moment où j’ai entendu aux nouvelles qu’il y avait une éclosion de la rage dans notre région. Je vais appeler à l’agent responsable des animaux domestiques pour la région pour qu’il vérifie la situation. »
Ton défi
Quels dangers Marie a-t-elle évités en ne pas jetant la pierre au raton laveur?
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Qu’est-ce qu’elle a fait au lieu de cela?
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Quels autres animaux errants pourraient manifester des signes d’un comportement étrange?
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| Qui? | Quel animal était impliqué? | Quel signe de danger ont-ils vu? | ||||
| Taureau | Chèvre | Cheval | Oreilles | Tête | Sol | |
| Marc | ||||||
| René | ||||||
| Ève | ||||||
RÉPONSES : Marc a vu le taureau piaffer le sol. René a vu la chèvre baisser la tête. Ève a vu les oreilles du cheval serrées contre la tête.
Rédaction par Charles V. Schwab, professeur agrégé et spécialiste en activités de vulgarisation en sécurité; Laura J. Miller, spécialiste en communications pour la sécurité à la ferme; et Lynn Graham, professeure adjointe, département de Développement humain et d’études de la famille. Design par Juls Design, Ankeny (Iowa).
Le U.S. Department of Agriculture (USDA) interdit la discrimination dans tous ses programmes et activités par motif de race, couleur, origine nationale, sexe, religion, âge, déficience, convictions politiques, orientation sexuelle, état matrimonial ou situation de famille. (Tous les motifs ne s’appliquent pas à tous les programmes.) Beaucoup du matériel peut être offert sous forme spéciale pour les clients d’ADA. Pour déposer une plainte de discrimination, écrivez au USDA, Office of Civil Rights, Room 326-W, Whitten Building, 14th and Independence Ave. SW, Washington, DC 20250-9410, ou composez le 202-720-5964. Énoncé émis dans l’intérêt des lois Cooperative Extension work, Acts du 8 mai et du 30 juin 1914, en coopération avec le U.S. Department of Agriculture. Gerald A. Miller, directeur, Cooperative Extension Service, Iowa State University of Science and Technology, Ames, Iowa.
Publication #: PM 1877b (f)
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